ça fait quelques temps que je n'ai pas donné de nouvelles. C'est que mes journées ont été fort occupées ces deux dernières semaines.
La grosse différence entre l'édition et l'auto-édition, c'est le travail de promotion. Et oui, non seulement il faut écrire, mais en plus parler et faire parler de son roman. Moi qui suis d'un naturel timide (Si. Si.) et qui déteste le prosélytisme, j'avoue avoir un peu de mal, mais je progresse, doucement, mais sûrement.
Et le salon de l'Imaginarium qui se déroulait à Toulouse ce week-end m'a bien aidée.
Déjà, j'y ai rencontré des bénévoles motivés, prévenants, en un mot adorables. Oui, oui, je parle de vous : Camille, Morgane, Tiphaine, Sam et Sacha. Et puis, j'ai revu les copains ! J'ai rencontré (enfin) dans la vraie vie mes éditrices au 38, Anita Berchencko et Sylvie Kaufhold, mon illustrateur, Jef Caïazzo, ma graphiste Anne-Eléonore. J'ai revu Nicolas Cluzeau et Jean-Claude Dunyach. J'ai fait la connaissance de Fred Marty, Olivier Saraja, Sylvain Lamur... Bref, que du beau monde.
Et du coup, pendant que Jef dédicaçait par une illustration mes "Héritier de Clamoria" et "Les chroniques de la mort blanche" de Nicolas Cluzeau, j'en profitais pour tester ma harangue concernant le code Minotaure sur les pauvres lecteurs qui attendaient leur dédicace.
Et le premier jour, ce fut une véritable cata. Je voyais bien qu'au fur et à mesure de mes explications, les regards me fuyaient, s'assombrissaient, que les visages quêtaient une voie de sortie. "Au secours ! Faites la taire !". Groumpf !
Et puis, cette nuit-là, j'ai eu le déclic... et le lendemain, j'avais trouvé la façon de présenter mon roman et de voir les yeux se mettre à étinceler et les sourires s'esquisser fut un véritable plaisir. Mes "code Minotaure" en ont lâchement profité pour rejoindre de nouveaux foyers, mais je ne suis pas triste. Je sais qu'ils seront lus avec plaisir.
Et d'ailleurs, un certain "Michel" a posté un nouveau commentaire sur Amazon et je ne peux m'empêcher de vous en faire part. Et puis, entre nous, pourquoi est-ce que je m'en empêcherais ? ^^
Trop souvent , les romans qui prennent internet pour thème se complaisent dans un univers technique au vocabulaire et méthodes un peu trop ésotériques pour le lecteur.Ce roman de Benedict Taffin prend Internet comme prétexte en le laissant dans le rôle qu'il pour chacun dans la vie courante : présent mais discret comme l'est toute technologie employée au jour le jour sans savoir vraiment comme cela fonctionne.Du coup, il ne reste que l'histoire et son intrigue, rebondissante à souhait, magnifiquement écrite.Je suis arrivé avec regret à la fin, mais j'ai bon espoir que Dimitri et Roxane reviennent bientôt sous la plume de Benedict, avec l'annonce tardive des veilleurs qui ne s'explique que par une suite à venir ...
Et juste pour le plaisir des yeux, voici l'une des illustrations faites par Jef pour un "Héritier de Clamoria".
A bientôt.
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